Nous sommes prêts : Celsius dans Le Monde

Pour une ville résiliente

En ce jour de dépassement des limites physiques de notre planète, nous ne pouvons que penser à ces géantes urbaines qui logent maintenant plus de la moitié de l’humanité: Un humain sur deux vit en ville et là est le défi majeur de la résilience face aux enjeux environnementaux. Nos villes ne sont pas faites pour affronter les températures extrêmes et consomment beaucoup trop d’énergie pour se chauffer. Fruit d’une urbanisation pensée avec d’autres clefs – énergie abondante et peu chère, place de la voiture individuelle – elles se sont agrandies avec démesure et nous devons penser avec ce qu’elles sont et non avec un rêve de cité idéale.

Il n’est de maires qui se félicitent de son nouvel éco-quartier, économe et vertueux. Et il est heureux qu’aujourd’hui les normes de construction permettent de faire naître de tels ensembles. Mais l’essentiel des villes existent déjà et sera encore là dans cinquante ans. Une ville est une composition historique faîte de bâtiments inadaptés aux conséquences du dérèglement climatique et générateurs d’émissions de gaz à effet de serre. Nous ne pouvons pas changer de ville mais nous devons changer la ville. Ce n’est pas une révolution ex nihilo, nous ne raserons rien, mais c’est une évolution radicale. Et être radicale c’est aller à la racine des choses.

Celsius pose les racines d’une ville nouvelle qui demeure et évolue vers une ville écologique. Nous allons chercher sous les bâtiments existants l’énergie dont ils ont besoin. Il est, sous nos pieds, une énergie renouvelable constante qui peut chauffer en hiver et rafraîchir en été. Cette géothermie de proximité permet de diviser par dix les émissions de gaz à effet de serre de la ville en hiver et l’énergie nécessaire pour se rafraichir en été. Par une modélisation poussée du bâtiment existant, nous offrons une réponse adéquate pour chaque saison.

Mieux encore, les canicules à venir deviennent sources d’énergie que nous stockons dans le sous sol pour les mois froids venant. Nous diffusons la fraicheur de la Terre dans les bâtiments, sans pollution thermique dans nos rues ; ces îlots de chaleur qui rendent l’espace public invivable. Nous nous inscrivons dans l’idée d’une ville légère [douce ? comme la mobilité]. Une ville qui fonctionne en cycle, mesure ses interdépendance, optimise ses ressources dans un temps long, celui du monde qui vient, celui du monde qui est, un monde avec 2°C de plus.

Notre entreprise se pense collaborative, actrice d’une nouvelle économie symbiotique. C’est pourquoi nous nous engageons résolument au sein de l’Institut de la Performance du Bâtiment (IFPEB) et de l’Association Française des Professionnels de la Géothermie (AFPG) pour créer et participer à des synergies fortes, innovantes, créatrice de cette valeur indispensable pour le 21ème siècle: le bien commun. C’est dans cet esprit que nous avons invité les acteurs du bâtiment bas carbone et de la géothermie de proximité à signer deux pages dans Le Monde que nous avons offert à nos partenaires. Nous ne sommes pas en compétition pour penser, créer et faire vivre la ville résiliente. Dans ce combat, il ne saurait y avoir de compétition mais une vision collaborative nouvelle où chacune et chacun apporte le meilleur pour le bien commun.

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